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- Le Progrès Illustré21 décembre 1890
Causerie
vingt ans on chutait la musique de Bizetqu'on acclame aujourd'hui, et on acclamait la musique italienne qu'on ne veut plus entendre. Wagnerétait conspué ; il est le pontife de l'art ! On procède à l'apothéose de Bizet, qui, de son vivant, avait toutes les peines du monde à faire entendre sa musique et qui n'obtenait guère que de superbes fours. Maintenant, des gens qui - Le Progrès Illustré01 février 1891
Causerie
qu'un jeu auprès de celles qui éclatèrent à Lyon à diverses reprises, et particulièrement quand Raphaël Félix voulut supprimer les débuts. Voilà ce qu'on pouvait appeler des protestations à grand orchestre ! Le canon faillit s'en mêler... Certes, les pièces et les acteurs ne sont pas toujours bons, mais le public n'est pas toujours commode. Les meilleurs comédiens - Le Progrès Illustré01 mars 1891
Causerie
scie du Petit Navire : Si cette chanson vous ennuie, nous allons la recommencer... Et voici en effet que la chanson sardounique, essaie de composer avec lui. I1 offre maintenant dexpurger son malencontreux mélo et d'y ajouter, pour peu qu'on le désire, une tirade sur les bienfaits de la révolution ! On n - Le Progrès Illustré22 mars 1891
Causerie
Causerie On a rappelé, ces jours-ci, de nombreux souvenirs de la vie du regretté général Campenon qui fut un grand soldat et. Aussitôt, le bey, désireux de montrer ses troupes à son suzerain sous un jour favorable, les avait habillées de neuf, de pied en cap, et leur avait donné des armes superbes. Les quatre - Le Progrès Illustré04 octobre 1891
Causerie
« chics » du West-End, qui est un peu le faubourg Saint-Germain de Londres, se sont faits les lanceurs de la nouvelle mode et leurs lettres de fairepart portent déjà la mention quand la douleur est vraie, affligeantes et immorales quand le regret n'est pas sincère. Car ils sont d'une application presque journalière les vers de La Fontaine - Le Progrès Illustré19 août 1894
Causerie
présentement de ville au monde où les moeurs soient aussi douces qu'à Lyon. Car nulle part on ne vit tant de musiciens à la fois et on n'entendit tant de musique. Ce ne quel point le goût de la musique s'est répandu dans les masses populaires. Il n'est pour ainsi dire pas de petite ville qui n'ait aujourd'hui son orphéon ou sa fanfare, et quelquefois - Le Progrès Illustré07 octobre 1894
Causerie
, protestants et catholiques, amateurs de musique, en étaient quittes pour prendre le train et aller à Montpellier entendre la partition de Meyerbeer. Puis ils rentraient à Nîmes, par le même soleil, comme si, Nîmes sur les cartes géographiques étant en bas et Paris en haut, le voyage constituait une sorte d'escalade aventureuse et difficile. Donc le - Le Progrès Illustré12 septembre 1897
Causerie
Sauvagnat. Il vomit réellement des reptiles. Et le plus curieux c'est que ces hôtes étranges ne sont pas d'origine auvergnate mais africaine, au dire des savants qui les ont examinés. M. Pradier a été, en effet, soldat en Tunisie il y a quatre ans, et il se souvient d'avoir bu en des ruisseaux marécageux où les reptiles ne manquaient point. C'est de là - Le Progrès Illustré26 septembre 1897
Causerie
regorgent en effet de vaudevillistes. Le métier offre tant de loisirs, et l'atmosphère paisible des cartons verts est si propice aux labeurs de l'écrivain ! De loin en loin on a un rapport. Ne vous étonnez pas que cet auteur dramatique si fécond fût rond-de-cuir de son état. Bureaucratie et littérature sont des soeurs amies. Les administrations et les ministères - Le Progrès Illustré03 octobre 1897
Causerie
! M. Gailhard avait « sauvé la face »; le prestige de l'Académie Nationale de Musique et de Danse demeurait intact... M. Gailhard, cependant, n'a pas les rieurs d'opéra, porte son feutre comme une couronne et sa redingote comme le manteau d'hermine. Et, pour parler le langage de cette pauvre Jeanne Samary, il occupe un rang élevé dans la
